Les mécanismes de l'offre et de la demande
Sources de l'article ci-dessous : https://questiondeconomie.wordpress.com
Pour expliquer la loi de l’offre et de la demande, commençons par comprendre ce qu’est l’offre et la demande.
La demande désigne la quantité de biens ou de services que les agents économiques souhaitent acheter pour un prix donné.
La demande d’un bien est « fonction du prix », c’est-à-dire que le prix est le principal déterminant de la demande. Si le prix est élevé, les quantités demandées vont être faibles car les demandeurs seront rebutés par les prix prohibitifs. Au contraire, si le prix est bas, les quantités demandées seront importantes.
Observons la courbe de la demande du marché ci-dessous, qui prend l’exemple des baguettes : elle indique la quantité totale de baguettes (sur l’axe horizontal) qui sera demandée à chaque niveau de prix (axe vertical).
La demande désigne la quantité de biens ou de services que les agents économiques souhaitent acheter pour un prix donné.
La demande d’un bien est « fonction du prix », c’est-à-dire que le prix est le principal déterminant de la demande. Si le prix est élevé, les quantités demandées vont être faibles car les demandeurs seront rebutés par les prix prohibitifs. Au contraire, si le prix est bas, les quantités demandées seront importantes.
Observons la courbe de la demande du marché ci-dessous, qui prend l’exemple des baguettes : elle indique la quantité totale de baguettes (sur l’axe horizontal) qui sera demandée à chaque niveau de prix (axe vertical).
On remarque qu’à 5 euros la baguette, la demande est nulle. Celle-ci s’accentue à mesure que le prix baisse. A un euro, la demande est de 20 et à 0,50 euros la baguette, la demande est de 100. La courbe est décroissante : lorsque le prix augmente, les consommateurs achètent moins et lorsque le prix devient suffisamment élevé (5 euros), les consommateurs n’achètent plus et sortent du marché. D’où la « loi de la demande » :
La loi de la demande indique que les quantités demandées sur un marché évoluent dans le sens contraire du prix : si le prix augmente, les quantités demandées diminuent, si le prix baisse, les quantités demandées augmentent.
Mais tout cela est bien théorique (la loi de la demande s’exprime « toute chose étant égale par ailleurs »). Dans la réalité, toutes les variations, autres que celle du prix, agissent pour déplacer la courbe de la demande. Par exemple, la dimension culturelle et diététique va jouer sur la propension des gens à acheter plus ou moins de nourriture, cette dimension changeant de forme selon les époques, la courbe de la demande va se déplacer.
Mais la pensée économique s’intéresse principalement à deux facteurs susceptibles de déplacer la courbe de demande : les variations du revenu et celles des prix des autres biens. Comme vous pouvez l’imaginer, l’augmentation du revenu tend à causer l’achat d’une plus grande quantité de biens et donc à déplacer la courbe. Pour ce qui est des prix des autres biens, imaginons que le prix du poulet augmente : cela poussera certainement certains consommateurs à lui substituer de la dinde, dont le prix reste constant, ces deux biens étant substituables. Une hausse de prix de l’un accroit la demande de l’autre.
Le déplacement de la courbe :
La loi de la demande indique que les quantités demandées sur un marché évoluent dans le sens contraire du prix : si le prix augmente, les quantités demandées diminuent, si le prix baisse, les quantités demandées augmentent.
Mais tout cela est bien théorique (la loi de la demande s’exprime « toute chose étant égale par ailleurs »). Dans la réalité, toutes les variations, autres que celle du prix, agissent pour déplacer la courbe de la demande. Par exemple, la dimension culturelle et diététique va jouer sur la propension des gens à acheter plus ou moins de nourriture, cette dimension changeant de forme selon les époques, la courbe de la demande va se déplacer.
Mais la pensée économique s’intéresse principalement à deux facteurs susceptibles de déplacer la courbe de demande : les variations du revenu et celles des prix des autres biens. Comme vous pouvez l’imaginer, l’augmentation du revenu tend à causer l’achat d’une plus grande quantité de biens et donc à déplacer la courbe. Pour ce qui est des prix des autres biens, imaginons que le prix du poulet augmente : cela poussera certainement certains consommateurs à lui substituer de la dinde, dont le prix reste constant, ces deux biens étant substituables. Une hausse de prix de l’un accroit la demande de l’autre.
Le déplacement de la courbe :
L’offre désigne la quantité de biens ou de services que les agents économiques souhaitent vendre pour un prix donné.
Comme la demande, l’offre d’un bien est « fonction du prix », c’est-à-dire que le prix est le principal déterminant de l’offre. Si le prix est élevé, les offreurs vont être nombreux, attirés par la possibilité de réaliser des gains importants. Si le prix est bas, au contraire, les offreurs seront dissuadés par les gains faibles.
Comme précédemment, on peut dessiner une courbe d’offre du marché : sur l’axe horizontal, le nombre de baguettes que tous les boulangers sont disposés à produire selon chaque niveau de prix (indiqué sur l’axe vertical).
Comme la demande, l’offre d’un bien est « fonction du prix », c’est-à-dire que le prix est le principal déterminant de l’offre. Si le prix est élevé, les offreurs vont être nombreux, attirés par la possibilité de réaliser des gains importants. Si le prix est bas, au contraire, les offreurs seront dissuadés par les gains faibles.
Comme précédemment, on peut dessiner une courbe d’offre du marché : sur l’axe horizontal, le nombre de baguettes que tous les boulangers sont disposés à produire selon chaque niveau de prix (indiqué sur l’axe vertical).
La loi de l’offre est donc celle-ci : les quantités offertes sur un marché évoluent dans le même sens que le prix : si le prix augmente, les quantités offertes augmentent, si le prix baisse, les quantités offertes diminuent.
Selon la même logique que pour la demande, la courbe de l’offre se déplace : selon l’influence de divers facteurs comme, dans notre cas, la variation du prix du blé.
La loi de l’offre et de la demande
La loi de l’offre et de la demande consiste à croiser les deux courbes que nous venons de voir : la courbe de l’offre et celle de la demande. Ces deux courbes vont se croiser en un point, qui représente la quantité d’équilibre et le prix d’équilibre. Quand le prix d’un bien correspond à l’équilibre, les consommateurs obtiennent la quantité qu’ils souhaitent acheter à ce prix et les producteurs vendent la quantité qu’ils sont disposés à vendre. C’est le prix d’équilibre du marchéou prix de compensation entre offre et demande sur le marché.
Éclaircissons la loi de l’offre et de la demande grâce à cette courbe :
Selon la même logique que pour la demande, la courbe de l’offre se déplace : selon l’influence de divers facteurs comme, dans notre cas, la variation du prix du blé.
La loi de l’offre et de la demande
La loi de l’offre et de la demande consiste à croiser les deux courbes que nous venons de voir : la courbe de l’offre et celle de la demande. Ces deux courbes vont se croiser en un point, qui représente la quantité d’équilibre et le prix d’équilibre. Quand le prix d’un bien correspond à l’équilibre, les consommateurs obtiennent la quantité qu’ils souhaitent acheter à ce prix et les producteurs vendent la quantité qu’ils sont disposés à vendre. C’est le prix d’équilibre du marchéou prix de compensation entre offre et demande sur le marché.
Éclaircissons la loi de l’offre et de la demande grâce à cette courbe :
Prenons l’exemple d’un pot de sauce bolognaise. Sur l’axe vertical, les prix en euros, sur l’axe horizontal, la quantité produite en milliers. En bleu, la courbe de demande du marché, en rouge, la courbe d’offre du marché.
On constate qu’au prix de 5 euros, les consommateurs souhaitent acheter 10 milliers de pots de sauce (point A), tandis que les entreprises veulent en offrir près de 80 000 (point B). L’offre est à ce niveau excédentaire. Dans ce cas de figure, les producteurs baissent ainsi leurs prix, pour inciter les consommateurs à acheter davantage. Le processus se poursuit ainsi jusqu’au prix d’équilibre (point E). Si le prix est de 2 euros pour un pot de sauce, on constate au contraire que la demande est excédentaire : à ce prix, les consommateurs sont prêts à acheter 70 milliers de pots, tandis que les producteurs ne sont prêts à en produire que 22 000. L’offre est rare, et dans ces conditions, les prix peuvent augmenter. Là encore, le marché aura tendance à rejoindre son point d’équilibre : le point E, indiquant un prix de 3 euros pour une quantité de 41 000 pots.
Comme précédemment, ces courbes peuvent évoluer : si le prix des tomates augmente, alors la courbe de l’offre se décale et le point d’équilibre change :
On constate qu’au prix de 5 euros, les consommateurs souhaitent acheter 10 milliers de pots de sauce (point A), tandis que les entreprises veulent en offrir près de 80 000 (point B). L’offre est à ce niveau excédentaire. Dans ce cas de figure, les producteurs baissent ainsi leurs prix, pour inciter les consommateurs à acheter davantage. Le processus se poursuit ainsi jusqu’au prix d’équilibre (point E). Si le prix est de 2 euros pour un pot de sauce, on constate au contraire que la demande est excédentaire : à ce prix, les consommateurs sont prêts à acheter 70 milliers de pots, tandis que les producteurs ne sont prêts à en produire que 22 000. L’offre est rare, et dans ces conditions, les prix peuvent augmenter. Là encore, le marché aura tendance à rejoindre son point d’équilibre : le point E, indiquant un prix de 3 euros pour une quantité de 41 000 pots.
Comme précédemment, ces courbes peuvent évoluer : si le prix des tomates augmente, alors la courbe de l’offre se décale et le point d’équilibre change :
Les coûts de fabrication de la sauce bolognaise ayant augmenté, le prix et la quantité d’équilibre ne sont plus de 3 euros pour 41 000 pots mais de 3,70 euros pour 30 000 pots. On peut imaginer un même mouvement du côté de la courbe de la demande. Imaginons par exemple qu’on retrouve de la viande de cheval dans la sauce bolognaise, et que ce scandale entraine une baisse de la demande : la courbe de la demande se déplace alors également sur la gauche, faisant évoluer le point d’équilibre du marché.